L’intelligence artificielle offre comme principal avantage une rapidité dans la collecte d’informations ainsi qu’un traitement agile et très efficace de celles-ci, essentielles dans le processus de prise de décision.
En matière d’investissements, elle permet de réduire considérablement le temps nécessaire au traitement et à la lecture des informations financières, tout en minimisant les erreurs potentielles liées à l’aspect humain, que ce soit des erreurs d’inattention, de fatigue ou d’autres facteurs.
Ainsi, elle élimine l’élément émotionnel au profit d’éléments factuels.
Selon une enquête réalisée en juin 2023 par le cabinet Coller Capital, environ 65 % des professionnels du secteur estiment que l’IA devrait jouer un rôle prépondérant dans l’optimisation de l’origine des transactions.
En ce qui concerne les économies, le principe de la création destructrice peut être perçu différemment selon que l’on soit employeur ou employé.
L’IA représente une évolution majeure dans les profils de poste au sein des fonds d’investissement, entrainant une diminution significative voire la disparition du métier d’analyste junior qui se concentre principalement sur l’analyse minutieuse des données client.
De plus, les dépenses liées aux déplacements des exécutifs et à l’organisation de réunions, souvent parmi les plus importantes, sont impactées par cette évolution.
Cependant, dans le contexte africain, marqué par des sociétés à forte dominance communautaire, l’individu, bien qu’ayant une vision, doit faire partie intégrante d’un groupe ou au moins démontrer une volonté d’intégration pour bénéficier de certaines faveurs.
Malgré la présence, de nombreux éléments culturels et sociologiques non-quantifiables, l’Afrique doit trouver un équilibre entre ses diversités identitaires et son intégration dans un monde en pleine évolution.
Dans ce contexte, les investisseurs devraient adopter une approche africaine en tirant parti des avancées technologiques pour optimiser le traitement des données quantifiables tout en investissant dans une compréhension approfondie des réalités africaines.
Cette stratégie complexe permet aux investisseurs de saisir la profondeur des marchés, d’évaluer la longévité des concepts proposés et d’analyser le comportement des individus.
Plutôt que de se limiter à l’analyse de données macro-économiques souvent biaisées, ils peuvent ainsi mieux appréhender l’impact réel sur le niveau de vie des populations, indépendamment des cours des matières premières.