La Coupe d’Afrique des Nations 2023 a connu un épisode aussi explosif que mémorable dimanche dernier lors du match entre le Maroc et la République Démocratique du Congo. Alors que le tableau affichait un score de parité (1-1) entre les deux équipes du groupe F, les véritables feux d’artifice ont éclaté en dehors du terrain. Une altercation virulente entre Chancel Mbemba et l’entraîneur des Lions de l’Atlas, Walid Regragui, a déclenché une bagarre générale qui a secoué le stade et les couloirs menant aux vestiaires. Les conséquences de ces échauffourées sont désormais entre les mains de la Confédération Africaine de Football (CAF).
L’échange houleux entre Chancel Mbemba et Walid Regragui n’a été que le prélude à une scène digne d’un théâtre de l’absurde. La situation a rapidement dégénéré en une bagarre impliquant les deux camps, jetant une ombre sombre sur le déroulement de la deuxième journée de la Coupe d’Afrique des Nations. Les images de cette confrontation ont fait le tour des réseaux sociaux, suscitant l’indignation des amateurs de football.
Face à ces incidents, la Confédération Africaine de Football a pris les choses en main. Dans un communiqué de presse, la CAF a annoncé l’ouverture d’une enquête contre la Fédération Royale Marocaine de Football (« FRMF ») et la Fédération Congolaise de Football (« FECOFA »). La gravité des événements a poussé l’instance dirigeante à prendre des mesures immédiates. Le communiqué souligne que la CAF s’abstiendra de tout commentaire supplémentaire jusqu’à la conclusion de l’enquête, laissant planer le suspense quant aux possibles sanctions.
Ce scandale qui a éclaté entre le Maroc et la RDC jette une ombre inattendue sur la grandeur de la CAN 2024. Alors que les supporters attendent avec impatience le dénouement de cette enquête, l’incident soulève des questions sur la discipline et le fair-play au sein du tournoi. La CAF, en ouvrant cette enquête, envoie un signal fort quant à sa détermination à préserver l’intégrité du football africain. Les rebondissements qui suivront auront un impact sur le déroulement du tournoi et resteront dans les mémoires comme une page sombre de cette 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations. La suite de cette affaire suscite une attente fébrile dans le monde du football africain.